Ces paysages imaginaires sont l’aboutissement du voyage parfait. Celui du photographe de nature en quête de la photographie parfaite. Mais ici, enfin, le repos. Ma perfection à moi est atteinte, plus besoin d’aller plus loin, plus besoin de copie obsessionnelle et répétitive. Plus de nausée. Le voyage s’arrête, la quête reprend sens. Alors, c’est vrai, j’ai poussé le maquillage à l’extrême. J’ai embelli un monde imparfait par un imaginaire au niveau de mes exigences. Mais je ne me suis pas trompé d’objectif. L’essentiel d’une bonne photo est l’imaginaire que nous provoquons, l’imaginaire d’un instant qui n’existe plus. L’imaginaire d’un monde… qui n’existe plus.